Nouvelle nouvelle que je viens de terminer (me manquait la chute =/). Toujours aussi débile, j'espère. Bonne lecture à ceux qui auront le courage de lire jusqu'au bout c'est assez compact sous cette forme, je ne sais pas faire les alinéas =S
(Pourvu que j'ai pas oublié trop de mots surtout ^^ )
Elian scruta son épée. Mercenaire ? Même pas peur. Il sortit de sa poche un morceau de tissu, souillé de larges tâches marron, de tâches bleu turquoise et de cendre grise. Il s’en servit pour essuyer l’ectoplasme qui restait collé, gluant, sur la lame de son arme. Il rangea ensuite son épée et sortit du tombeau.
Sur le chemin du retour il compta les pièces d’or que lui avait rapporté sa mission du jour. Au vu de son modeste tribut il décida que cette fois était la dernière qu’il acceptait de débar-rasser une vieille du spectre de son ancien mari nécromancien.
Arrivé chez lui, il se jeta sur son canapé et s’endormit. Il fut réveillé par la femme de ménage qui faisait la vaisselle. Il se fit engueuler pour le linge sale qu’il aurait du mettre dans un panier exprès et trouva comme seule excuse que le panier du chien, faisait à son avis, bien l’affaire. La femme de ménage ramassa le linge en marmonnant et partit le déposer au pressing.
Réveillé de mauvais poil, Elian ne pu se rendormir. Il décida alors d’aller dépouiller quelques gens dans le village voisin, ça passait les nerfs.
Quand il estima avoir rentabilisé son déplacement (c’est-à-dire après avoir volé 7 marchands et 2 alcooliques qui passaient et ne rendaient compte de rien) il partit les dépenser dans une nouvelle paire de sandales à 40 pièces d’or de chez Jean Gol Potier, un pain au chocolat à 3 pièces de cuivre et de la crème pour mains « exposées à des substances irritantes (ectoplasme, sang, bave, graisse, poison, le beurre de cacahuètes…) » à 8 pièces d’argent. C’est alors qu’il vit un pub pas loin.
La nuit tombait et Elian bientôt aussi après la cuite qu’il avait pris dans le pub de La Roue Qui Tourne. Il ne se souvint pas de la façon dont il était rentré mais cela n’avait pas du être marrant au vu des hématomes dont il était recouvert. Il supposa que cela avait un rapport avec le cheval qui dormait dans son salon et du fait qu’il n’ait aucune notion en équitation.
Quoi qu’il en soit, une nouvelle journée commençait et avec, une nouvelle mission. Elian était très motivé ce matin pour la faire à temps, ne restait juste qu’à trouver la mission en question.
Il se rendit pour cela à l’anpe où il avait déjà déposé son CV (sous un faux nom bien sûr : Arthur). Un employé lui proposa une quête pour 5000 pièces d’or. Pour Elian c’était la quête du siècle. Il accepta immédiatement sans poser aucune question pensant avoir sûrement affaire avec quelque bourgeois s’étant fait volé son alliance par un dragon liche ou Gilbert le paysan se sentant encore espionné par un épouvantail tueur en série.
Il n’en fut en rien. Il se hâta chez son employeur du jour pour découvrir la nature de sa mis-sion. Ce n’était pas un bourgeois quelconque, c’était une bourgeoise séduisante…
Il y a fort longtemps, à l’occasion de la fête des mères, la maîtresse de cette charmante femme avait décidé que tous les élèves fabriqueraient un pot à dentier pour offrir à leur mère. (Il faut savoir qu’à ce moment le cours en bourse du dentifrice atteignait des sommets, faisant le bonheur des caries, et donc des dentistes.) C’est donc ce que fit à sa mère la charmante jeune femme. Elle en était très fière, il était décoré de rouge et de tâches verdâtres représentant plus ou moins un gnome unijambiste en train de manger de la quiche un vendredi après-midi en cachette de sa femme qui avait préparé du gratin de courgettes.
Vint le jour crucial où elle offrit à sa mère ledit pot à dentier. Sa mère apprécia énormément. Et pour cause, elle se rendit vite compte qu’il avait un pouvoir surnaturel : il changeait l’eau qu’on y mettait en sirop de grenadine.
A l’époque, le mot d’argot pour dire « waouw, c’est trop de la balle ce machin » était « graal » comme « graaaaa c’est formidabllllllle » d’où la contraction « graal ». La mère de la jeune femme finit donc par appeler son pot à dentier le « graal ».
Ce pouvoir qu’il avait le rendait lui inestimable, les voisins jaloux. Mais il y a peu, ce pot à dentier de la défunte mère disparu.
Cette quête paru assez étrange à Elian quoi qu’il avait eu pire. Il se dit que d’ici deux semaines, ce serait plié.
C’est alors qu’Elian, mercenaire, commença la quête du Graal sous le pseudo d’Arthur…